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Horizons et oraison d'un lecteur
7 novembre 2015

Manifestation du corps glorieux (une vision du Père Lamy)

« Je touche souvent ses pieds, qui sont entre le calice et le canon, quand il est debout sur l'autel, pendant la messe ; je touche son côté, et je sens la plaie du côté et ses côtes à travers son manteau quand j'élève l'hostie. Je la pose et l'appuie contre son côté. »

« C'est à la messe, à Gray, que j'ai vu Notre-Seigneur couché dans l'autel, le 9 septembre (1909). La matière n'existe plus pour les corps glorieux : il s'est mis au ras de l'autel, soulevant le corporal et la sainte hostie (il montre, du geste, que le corps de Notre-Seigneur était dans l'autel, affleurant à la surface de la table). Il a dit : « Dans

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un an d'ici... » Je l'ai vu deux fois à Gray ; la première fois comme ça ; la seconde fois (9 septembre 1910), il était debout. La seconde fois, il m'a parlé. Notre-Seigneur, étant sur l'autel, écoutait ma prière. A La Courneuve, voyant que mes efforts étaient absolument vains et que, plus je travaillais, moins j'obtenais de résultats, je m'en plaignais à Notre-Seigneur. Tout était mal tourné de ce que je faisais. J'avais dans l'âme une douleur ! J'exprimai ma peine à Notre-Seigneur. En posant la sainte hostie contre sa poitrine, je lui disais : « C'est évidemment l'effet de mon indignité. Je vous demande, mon Dieu, de demander à votre très sainte Mère qu'Elle veuille bien vous dire ce que je vous dis. Vous êtes son Fils, et moi je suis aussi Son enfant. Vous ne sauriez résister à Sa prière ». Je sentais à travers son manteau la rondeur de ses côtes. J'ai senti aussi une vive chaleur qui m'a réconforté. Après la consécration, le diable était à la droite de l'autel ; il a dit sur un ton dédaigneux : « Quelle prière, Seigneur ! » A ce moment, l'autel fut comme embrasé, et Notre-Seigneur, la figure tournée vers le démon, lui répondit : « C'est le protégé de ma Mère ». C'est tout. Il y a des détails, mais je les omets.

— Lorsque Notre-Seigneur est apparu couché dans l'autel, la table d'autel avait-elle disparu ?

— La table d'autel reste. Vous vous voyez dans un seau d'eau : la matière, de même, n'a plus de résistance, qu'elle soit bois, qu'elle soit pierre. C'est une chose bien difficile à faire comprendre. La matière ne cesse pas d'être pareille, mais elle se laisse pénétrer. Quand Notre-Seigneur passe derrière l'autel, le tabernacle disparaît, le regard s'arrête sur sa personne, mais jamais la matière ne gêne. Mais je n'ai jamais vu disparaître le calice, ni la sainte hostie. »

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